Franchement, la gare de Marseille, c’est un concentré de tout ce qu’on peut rater dans la gestion d’un lieu public. La désorganisation y est totale. Les retards sont tellement fréquents qu’on finit par se demander si un train à l’heure est un bug dans le système. Zéro fiabilité. On planifie autour de l’échec, jamais autour d’un horaire. La SNCF ici, c’est pas un service de transport, c’est une loterie à ciel ouvert. Et pendant qu’on poireaute sans la moindre info claire, on navigue entre des quais, des annonces inaudibles, et un sentiment d’insécurité constant.
Et parlons des prix, parce qu’à ce niveau-là, c’est carrément du vol. Comment justifier des billets à 80, 100, parfois 200€ pour des trajets qui arrivent en retard une fois sur deux ? La SNCF facture le grand luxe, mais livre un service digne d’un car rouillé des années 80. On paie cher pour attendre sur des quais mal fichus, sans infos, dans une ambiance d’abandon total. C’est indécent. À croire qu’ils testent jusqu’où ils peuvent pousser les tarifs avant que les gens craquent. Le rapport qualité-prix ? Il n’existe tout simplement pas, surfant sur la vague de l’écologie et du transport en commun.